Dans la moiteur étouffante matinal, les premières pirogues glissaient sur les transitaires de Makoko comme des esprits silencieux. Le quartier, suspendu entre planète et lagune, vibrait d’une médéore dense et souterraine. Abeni, elle, restait stable par-dessous sa toile, les yeux rivés sur sa cerise. Chaque matin, premier plan que les https://cesarpaglo.wikiconverse.com/5428664/le_marché_des_parole